1 avr. 2020

Coronavirus ou allergie aux arbres : des symptômes presque similaires

L’épidémie de Coronavirus se répand alors que beaucoup d’arbres sont en pleine pollinisation, or, certains symptômes sont quasiment semblables.

Jules de Castilla
Jules de CastillaChargé de partenariats entreprises
Coronavirus ou allergie aux arbres : des symptômes presque similaires

Par manque de chance, l’épidémie de Coronavirus se répand alors que beaucoup d’arbres et de plantes sont en pleine pollinisation. Or, certains symptômes sont quasiment semblables et l’on pourrait confondre l’infection au Covid-19 avec une simple allergie saisonnière. Faisons le point sur les allergies au pollen et sur les arbres qui les provoquent.

Allergie au pollen ou coronavirus ?

Les symptômes d’une rhinite allergique sont assez similaires à ceux du coronavirus. Il y a toutefois des différences qu’il ne faut pas négliger. Si la rhinite allergique due au pollen peut provoquer une perte d’odorat, comme cela a été signalé dans le cadre d’une infection au Covid 19, celle provoquée par l’allergie est beaucoup moins franche et plus passagère. Elle s’explique par la congestion du nez, tandis que pour la contamination au Covid-19, on parle d’une chute d'odorat et de goût franche et sèche. Il est vrai que dans les deux cas, l’on peut ressentir une gêne respiratoire, mais ce qui peut permettre de faire la différence entre une allergie et une infection au coronavirus, c’est que dans le premier cas, on éternue beaucoup, on tousse, le nez nous gratte et coule, les yeux aussi, ce qui n’est généralement pas le cas lorsque l’on est touché par le virus Covid-19.

L’allergie au pollen se soigne facilement

Certes, le printemps et ses fils de pollen qui volent dans les airs n’est pas une période agréable pour tout le monde. Certains souffrent énormément d’allergies provoquées par la pollinisation de certaines graminées et de certains arbres. Mais les symptômes de l’allergie peuvent généralement être facilement apaisés par la médecine. Un traitement antihistaminique est dans ce cas prescrit, et cela peut se faire en ce moment, en dépit de la pandémie de coronavirus. Rappelons que les médecins généralistes continuent de travailler, que beaucoup pratiquent la téléconsultation et qu’ils sont aussi là pour s’occuper des maladies courantes. On trouve même des traitements antihistaminiques sans ordonnance dans les pharmacies. Il sera toujours temps de faire un test de dépistage ou un bilan allergologique quand la pandémie aura décru.

Quelles sont les périodes de pollinisation ?

Même s’il est encore possible de développer une allergie au pollen autour de la quarantaine, c’est généralement vers l’âge de 10 ans, chez les adolescents ou les jeunes adultes qu’elle apparaît. Il existe trois périodes polliniques dans une année. La pollinisation des arbres commence à la fin janvier, et se poursuit jusqu’en avril. Alors commence celle des graminées, ces fleurs sauvages dont la pollinisation se poursuit jusqu’au mois de juin. Enfin, une troisième période de pollinisation des pollens dits d’arrière-saison a lieu entre juillet et septembre. Généralement, on n’est pas touché par ces trois périodes et les personnes allergiques le sont le plus souvent aux arbres et aux graminées. Cela peut leur provoquer des démangeaisons au nez, au palais, leur faire couler le nez et les yeux et provoquer de l’asthme, ce qui peut provoquer, en ces temps incertains, une certaine panique due aux symptômes du coronavirus.

Quels sont les pollens allergisants ?

Tous les pollens ne sont pas allergisants, et certaines personnes doivent se tenir loin de certaines essences d’arbres au cours de la période de pollinisation.
Dans la famille des bétulacées, on a le pollen plutôt allergisant. Aulnes, bouleaux, charmes, noisetiers sont classés parmi les espèces ayant un potentiel allergisant fort. On évite par conséquent de les planter en zone urbaine. Parmi les essences ayant un potentiel allergisant fort, on rencontre encore les cades, les cyprès, les frênes et les oliviers, le cryptoméria du Japon.
D’autres espèces courantes ont un potentiel allergisant moins fort, mais pas négligeable. On compte parmi elles les chênes et les hêtres (famille des fagacées), les érables, les troènes, les platanes, les saules et les tilleuls. A noter que si le pollen du platane est faiblement allergisant, les micro-aiguilles qui sont contenues dans les bourres provenant de la dégradation des capitules femelles de l'année précédente sont très irritantes.
Enfin, de nombreuses essences ont un potentiel allergisant très faible voire nul. Citons par exemple, l’if, les ormes, les peupliers, les pins, les noyers, les châtaigniers, les robiniers, les thuyas, les genévriers.
Quoi qu’il en soit, toutes ces essences sont communes dans notre pays, bien que certaines soient surtout présentes dans le bassin méditerranéen, et toutes ont leur importance dans la biodiversité et la richesse des écosystèmes.

 

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