Avec EcoTree, halte à la compensation carbone !

Passez à la contribution écologique

Forêt de Sarran, Limousin

Calculer mes émissions de CO2

Vous n’avez pas encore calculé votre empreinte carbone ? Nos calculateurs carbone sont à votre disposition. Ils vous donneront des chiffres indicatifs sur vos émissions de gaz à effet de serre (GES) exprimées en CO2 équivalents et vous aideront à réduire vos postes de dépenses. Après quoi, vous pourrez choisir de contribuer en soutenant la plantation et la gestion de puits de carbone et de leur biodiversité pour atténuer votre impact sur le réchauffement climatique.

Pourquoi préférer la contribution à la compensation carbone ?

Pourquoi préférer la contribution à la compensation carbone ?

Il ne suffit pas de planter des arbres pour se dédouaner de ses activités polluantes. Depuis plusieurs années, la compensation carbone laisse miroiter l’idée qu’il est possible d’annuler ses mauvaises actions (les émissions de gaz à effet de serre dues à son activité) par l’achat de bonnes actions (des crédits carbone ou des arbres). Or, rien ne remplacera jamais l’indispensable réduction des émissions de gaz à effet de serre (GES) dont chacun doit prendre la mesure. Pour parvenir à une neutralité carbone mondiale d’ici à 2050, ainsi qu’il a été institué par l’Accord de Paris sur le climat, sous les auspices du GIEC et des plus grands scientifiques du monde, il est nécessaire d’agir dès à présent et dans le même temps sur trois leviers : éviter, réduire, contribuer. Nous estimons qu’il est plus juste de parler de contribution carbone ou de contribution à la neutralité carbone mondiale ou encore de contribution écologique que de compensation. Car derrière toute idée de compensation se cache la possibilité de continuer à émettre sans faire d’effort pour éviter cela. La compensation carbone résonne comme un droit à polluer alors que le Net zero initiative démontre parfaitement qu’il est nécessaire d’aller plus loin et de réduire et éviter ses émissions de GES jusqu’à la part incompressible. Pour en savoir plus, consultez notre manifeste carbone.
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4 conseils pour une bonne contribution carbone

Éviter, réduire et contribuer dans le même temps

Il est absolument nécessaire de mener de front trois actions concrètes, généralement ainsi résumées : éviter, réduire et compenser. Nous estimons plus pertinent de parler de contribution que de compensation, mais pour le reste, c’est un schéma qui a toute sa pertinence, puisqu’il est vital de contribuer dès aujourd’hui au renouvellement des puits de carbone que sont les forêts et au soutien de la biodiversité qui est fortement menacée d’extinction.

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Soutenir les puits de carbone par l’achat de crédits carbone

Votre contribution carbone peut passer par l’acquisition de crédits carbone qui apportent un soutien pérenne à la création de nouveaux puits de carbone (forêts, tourbières…). Toutefois, l’acquisition de crédits carbone n’a de sens que si elle s’inscrit dans le tiercé “éviter, réduire, contribuer", sans chercher à se substituer à l’une ou l’autre des actions éviter et réduire.

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Faire l’acquisition de crédits carbone de qualité

Nous insistons sur ce point qui est absolument crucial : tous les crédits carbone ne se valent pas et dans le cadre d’une contribution juste et vraie, il faut miser sur des crédits carbone de haute qualité émis dans le cadre de Solutions fondées sur la Nature et dans le cadre de projets locaux et suivis sur la durée, européens de préférence et même français dans le cas d’émissions réalisées en France. En effet, la législation autour des crédits carbone évolue encore dans un certain flou et de nombreux scandales ont mis au jour la vanité de projets réalisés à l’autre bout du monde, sans véritable contrôle et sans aucune transparence. Il s'agit de pratiques de compensation dont le seul objectif est de donner bonne conscience aux entreprises ou aux organisations émettrices sans avoir d’effet réel sur le changement climatique et sans apporter de soutien avéré à la biodiversité.

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Particuliers et entreprises peuvent acquérir des crédits carbone

Dans le cadre de leur démarche de contribution à la neutralité carbone mondiale, particuliers ou entreprises peuvent avoir recours à l’achat de crédits carbone. Nous leur recommandons de se tourner vers des crédits carbone de qualité qui soutiennent des projets de captation du carbone via des Solutions fondées sur la Nature. S’ils étaient d’abord dédiés aux entreprises, les crédits carbone sont désormais à la portée de tous, permettant de soutenir la plantation d’arbres et l’entretien de forêts, par exemple.

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Votre contribution écologique

Découvrez nos arbres, ils contribuent à l'écosystème forestier français. Nous proposons également des crédits carbone pour les particuliers, n'hésitez pas à nous contacter pour en savoir plus

4600Arbre1820%FRhttps://bocdn.ecotree.green/essence/0001/04/33a5e1266b7e223aa0292c07280991dec5f0b41e.jpegHêtreFutaie irrégulière Forêt de Pleyben 29https://ecotree.green/offres/foret/foret-de-pleybenhttps://ecotree.green/offres/29-finistere/foret-de-pleyben/hetre/4600
Hêtre 18 €
Âge : 0 à 2 ans
Forêt de Pleyben
Finistère, Bretagne
4593Arbre1820%FRhttps://bocdn.ecotree.green/essence/0001/03/dd7ce55df2c354580f6e5888986fc66b4521810f.jpegÉpicéa de SitkaFutaie irrégulière Forêt de Pleyben 29https://ecotree.green/offres/foret/foret-de-pleybenhttps://ecotree.green/offres/29-finistere/foret-de-pleyben/epicea-de-sitka/4593
Âge : 0 à 2 ans
Forêt de Pleyben
Finistère, Bretagne
4260Arbre1820%FRhttps://bocdn.ecotree.green/essence/0001/03/816a54b1590715cfc2bbdc9e313dd1aebf2275cc.jpegSéquoiaFutaie irrégulière Forêt de Berné 2 56https://ecotree.green/offres/foret/foret-de-berne-2https://ecotree.green/offres/56-morbihan/foret-de-berne-2/sequoia/4260
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Réservé aux abonnés
Séquoia 18 €
Âge : 0 à 2 ans
Forêt de Berné 2
Morbihan, Bretagne
Exclusivité abonné(e)s

Communication à caractère promotionnel. Cet investissement comporte des risques. Reportez-vous à l'article 18 des CGV et à la note d’information.

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Vous avez des questions sur votre contribution carbone, nous avons peut-être les réponses

Pourquoi les forêts sont-elles des puits de carbone ?

En recyclant le carbone, les écosystèmes forestiers jouent un rôle écologique majeur dans l’équilibre terrestre. Tout au long de leur vie, les arbres puisent du gaz carbonique (CO2) présent dans l’atmosphère et le séquestrent dans leur tronc, leurs branches, leurs racines et leurs feuilles, libérant en contrepartie du dioxygène (O2) dans l’air. Cela est rendu possible par le mécanisme de photosynthèse qui permet à l’arbre de produire de l’énergie (sucre) via le CO2, l’eau et le soleil. C’est ainsi que tous les arbres évoluant ensemble forment un écosystème qui puise du dioxyde de carbone et le séquestre à long terme.

Quelle différence y a-t-il entre une contribution par l'achat d'arbres et l’achat de crédits carbone ?

Lorsque vous faites l’acquisition d’un ou des arbres, votre contribution écologique s’accompagne d’un droit de propriété sur le ou les arbres acquis. Ceux-ci poussent dans nos forêts d'Europe et sont gérés par nos ouvriers et gestionnaires forestiers du début à la fin de leur cycle, mais la totalité du fruit de leur coupe vous revient de plein droit le moment venu. Un certificat justifie votre droit de propriété. Par l’acquisition de crédits carbone, vous permettez le maintien d’un peuplement forestier sur au moins cent ans, avec plusieurs générations d’arbres qui séquestrent du carbone sur le long terme. Vous détenez ainsi un certificat carbone pour chaque crédit justifiant la captation de l'équivalent d'une tonne de CO2. Ces deux solutions vous permettent de contribuer au développement d’écosystèmes forestiers et de leur biodiversité. Nous rappelons que le peuplement forestier souscrit à la clause de permanence des crédits carbone, tandis que l’arbre en lui-même n’est pas permanent (pour plus de détails, consultez notre livre blanc dédié au carbone).

Est-ce que la compensation carbone est obligatoire ?

La compensation carbone peut être perçue comme un droit à polluer : je continue à émettre autant de CO2 et autres gaz à effet de serre (GES) dans l’atmosphère, en échange de quoi, je compense par l’achat d’arbres, de crédits carbone ou autres actions propices à faire diminuer le stock de GES de l'atmosphère. C’est pourquoi nous préférons le principe de la contribution écologique qui est un don fait à la nature, lequel rejaillit sur nous tous et s’accompagne dans le même temps d’une diminution de l'empreinte carbone. La contribution est ainsi un acte volontaire tandis que la compensation carbone sonne comme une obligation. Il est effectivement nécessaire de compenser notre empreinte carbone collective afin d’atteindre le plus rapidement possible la neutralité carbone mondiale, mais ce qui s'accomplit volontairement est toujours préférable à ce qui est fait sous la contrainte et passe pour une obligation.

Comment faire pour réduire réellement son empreinte carbone ?

Pour réduire réellement son empreinte carbone, il convient de modifier certaines habitudes de vie. Ainsi, d'être attentif au mode de déplacement que l’on utilise (le transport reste, en France, la première cause d’émissions de CO2), à sa manière de se chauffer, de consommer et de produire. Il est également possible, dans le même temps, de soutenir des actions écologiques durables et concrètes telles que la plantation et la gestion de forêts mélangées à couvert continu, le développement d’actions en faveur de la biodiversité (plantation de haies mellifères pour les insectes, restauration de mares…) ou l’achat de crédits carbone de haute qualité qui soutiennent ces actions écologiques durables, locales et vérifiables.

Est-il vraiment possible que la réduction de l'empreinte carbone d'un individu puisse contribuer à freiner le changement climatique ?

La neutralité carbone n’a pas de sens à l’échelle d’un individu ou d’une entreprise, elle ne s’atteindra qu’à l’échelle mondiale, or nous devons y arriver le plus vite possible pour freiner les effets du changement climatique qui sont déjà à l'œuvre. Elle sera néanmoins atteinte par la somme des efforts individuels et collectifs. On peut ainsi affirmer que la réduction de l’empreinte carbone d’un individu contribue à freiner le changement climatique même s’il faut que tous les individus s’y mettent pour arriver à un résultat global probant. C’est l’histoire du colibri de Pierre Rabhi : sa contribution pour éteindre l’incendie n’est qu’une goutte d’eau, mais ce sont les gouttes d’eau qui forment les petits ruisseaux, lesquels à leur tour forment des fleuves qui emplissent les mers. Par ailleurs, la valeur de l’exemple est très importante et il faut que certains initient le mouvement pour donner envie aux autres de s’y mettre.

Qu’est-ce qu’un crédit carbone et à quoi sert-il ?

Dans le cadre de la lutte contre le réchauffement climatique, un mécanisme de compensation a été développé sous le nom de crédit carbone. D’abord sur un marché réglementé pour forcer les entreprises des secteurs industriels les plus polluants à limiter et compenser leurs émissions de gaz à effet de serre, puis sur un marché du carbone volontaire pour soutenir le désir de contribution écologique des autres entreprises. Aujourd’hui, les particuliers peuvent aussi se joindre à cet effort mondial pour atteindre la neutralité carbone. C’est ainsi qu’en soutenant financièrement via une Solution fondée sur la Nature (projet d’afforestation, par exemple) la captation d’une tonne de CO2, on reçoit en échange un crédit carbone. Lequel devient un titre qui peut, par la suite, se revendre ou se négocier sur le marché du carbone volontaire. Les crédits carbone de qualité émis sur ce marché permettent, de la sorte, de soutenir des actions de valorisation de la nature et de lutte contre les effets des dérèglements climatiques. Ils sont de diverses sortes mais les crédits les mieux valorisables sont les crédits de captation carbone.

Comment compenser une tonne de CO2 ?

Lorsqu’on parle de tonne de CO2 à compenser, il faut comprendre qu’il s’agit de CO2 équivalent, une unité de mesure qui permet d’englober tous les gaz à effet de serre responsables des dérèglements climatiques. Le CO2 n’est pas le seul gaz dont il faille compenser le surplus d’émissions mais on parle de CO2 par convenance. Afin de rééquilibrer la part de CO2 émis dans l'atmosphère, il convient d’en capter le plus possible. Bien entendu, cela n’a de sens que dans une logique d’évitement et de réduction des émissions. Car nous pouvons œuvrer à séquestrer tout le CO2 possible, n’en demeure pas moins que l’extraction de carbone fossile que nous réalisons depuis plus d’un siècle a d’ores et déjà entraîné des perturbations dans le cycle global du carbone de la biosphère que nous ne pourrons pas réparer à notre échelle. Car ce cycle du carbone s’est mis en place depuis 4 milliards d’années. Il faut donc d’abord réduire notre consommation d’énergie carbonée. C’est une fois que cette démarche a été initiée qu’il est possible de contribuer au développement de puits de carbone capables de séquestration sur le long terme. Puisqu’un arbre absorbe environ 25 kg de CO2 par an, ce qui reste une moyenne à utiliser avec précaution, car tout dépend de l’essence de l’arbre, de son âge, du climat et du sol où il pousse ainsi que de l’écosystème où il prend place, on peut en arriver à la conclusion qu’il faut environ un demi-siècle de croissance d’un arbre pour qu’il séquestre une tonne de CO2. Ce genre de chiffre est à manier avec des pincettes (notamment parce qu’un arbre ne capte pas la totalité des gaz à effet de serre et qu’il n’est pas permanent au sens des critères d’éligibilité des crédits carbone, alors que le peuplement forestier l’est), mais cela peut donner une idée du long travail de la nature pour réabsorber ce que nous avons émis en très peu de temps.

Qu’est-ce que la neutralité carbone ?

La neutralité carbone tend à s’imposer dans les discours, alors qu’il vaudrait mieux viser le zéro émission nette. La neutralité carbone est ainsi l’objectif que se fixent la plupart des grands États du monde pour limiter la hausse des températures mondiales et tous les dégâts corollaires. Toutefois, la neutralité carbone implique une compensation des émissions de gaz à effet de serre (GES) sans nécessairement de réduction préalable ou concomitante. C’est ainsi que des entreprises se disent neutres en carbone parce qu’elles ont compensé la totalité de leurs émissions par l’achat de crédits carbone. Malheureusement, si atteindre la neutralité carbone est un premier pas tout à fait conséquent, il ne sera pas suffisant pour contrer les effets négatifs de nos émissions de GES. Être neutre en carbone signifie que l’on absorbe autant de CO2 qu’on en émet, et ce chaque année ou pour chaque action. Mais puisque nous avons émis un surplus de carbone depuis deux siècles, il convient d’aller plus loin et de dépasser la neutralité carbone en réduisant le surplus de carbone déjà émis. C’est un peu comme s’il nous incombait de régler la dette de nos ancêtres. Nous pouvons déjà commencer par éviter de léguer une dette accrue à nos enfants, mais l’idéal serait de leur laisser un monde qui ne soit plus criblé de dettes.