Lors de leur première définition, les SFN mettaient d’abord en avant les forêts. Nous savons, en effet, le rôle majeur que jouent les arbres et tout l’écosystème forestier sur l'absorption du CO
2 et sur la prévention des
risques liés au changement climatique. Nous savons aussi que les forêts ne sont pas les seuls écosystèmes à capter durablement le CO
2 qui est l’un des principaux Gaz à Effet de Serre (GES) responsables des changements climatiques.
Il est désormais établi que pour être une véritable
Solution Fondée sur la Nature, l’action mise en place doit répondre à deux critères :
1. La contribution directe à un défi de société identifié, autre que la seule conservation de la biodiversité.
2. Prendre appui sur les écosystèmes et présenter des
bénéfices pour la biodiversité.
Les Nations unies insistent sur le fait que les
Solutions Fondées sur la Nature sont des actions économiquement viables et durables bien plus heureuses que
nombre d’investissements technologiques ou la construction et l’entretien d’infrastructures complexes.
Non seulement elles apportent des bénéfices directs à la population comme
la restauration des paysages, un air plus sain, la lutte contre les glissements de terrain, des possibilités d’offrir des activités culturelles et sociales de plein air, etc. En outre, elles offrent un retour sur investissement plus conséquent que bien d’autres, car la nature nous fait toujours participer à ses bénéfices, et que les investissements qu’elle demande sont généralement assez peu onéreux.