7 févr. 2022
Que s’est-il passé dans nos forêts en janvier ?
En janvier, nos forestiers ont préparé les sols, effectué des regarnis, des dégagements et des éclaircies, et ils continuent à œuvrer en faveur des pollinisateurs.
Qu’ont fait nos forestiers dans nos forêts en janvier ? Ils n’ont pas chômé, soyez-en sûrs ! Voici un résumé des actions sylvicoles qui se déroulent en ce début d’année.
Préparation des sols, regarnis et dégagements
L’hiver est un moment propice aux travaux forestiers. En repos hivernal, les arbres tout juste plantés ont de meilleures chances de reprise : ils pourront développer leur système racinaire avant leur grand réveil printanier. En vue des plantations prochaines, les sols ont donc été préparés dans nos forêts bretonnes de Berné et Gourin, et dans la Sarthe, à la Chapelle Saint-Rémy.
A Cléden-Poher, un regarni de Châtaigniers, Douglas, Épicéas de Sitka et Mélèzes a été effectué. Nos forestiers y ont également réalisé un dégagement de la végétation qui concurrence les jeunes arbres, ainsi dans la forêt du Faouët et dans les bois de Lanrivain et Plouguernevel, où la végétation concurrente a été broyée sur place et laissée au sol pour le fertiliser.
Protection des jeunes plants et éclaircies
A Gioux, dans le Limousin, le gibier abondant apprécie particulièrement les jeunes pousses de nos petits arbres. Nos forestiers ont donc effectué une nouvelle pulvérisation de Trico, un répulsif naturel conçu à base de graisse de mouton. Sans danger pour les animaux, ce répulsif invitera simplement les cervidés à aller voir si l’herbe est plus verte ailleurs.
Dans la forêt de Luthenay, un marquage a été réalisé en vue d’une taille d’éclaircie pour laisser place aux jeunes arbres les plus prometteurs, tandis que des éclaircies ont commencé dans les forêts de Préaux, Berné et Langoëlan.
Actions en faveur des pollinisateurs
Nous préparons aussi l’installation de nouvelles ruches dans nos forêts, pour arriver à quelque 250 ruches installées au printemps entre nos forêts de Pézarches, Berné, Gourin, Châtelain, Préaux, Langonnet et Pleyben, mais aussi au Faouët et à La Trinité. En janvier, comme les abeilles hivernent, il est impossible d’ouvrir la ruche au risque de les faire mourir de froid. A l’arrivée des beaux jours, nos apiculteurs feront un état des lieux des essaims qu’il faudra renouveler, car en dépit de tous nos soins et des apports occasionnels en nourriture, il est probable que toutes les abeilles ne passent pas l’hiver indemnes. L’été 2021, difficile pour les abeilles en raison des conditions météorologiques défavorables et des attaques de frelons, n’est pas étranger aux pertes subies.
Malgré les menaces auxquelles les abeilles font face, nous mettons tout en œuvre pour encourager leur présence dans nos forêts. En forêt de Palotas, 6 essences d’arbres et 500 arbustes seront plantés pour former une haie mellifère qui deviendra bientôt un environnement riche en ressources alimentaires pour les abeilles domestiques et favorisera la présence de pollinisateurs sauvages, des papillons aux bourdons en passant par les mouches, guêpes et frelons. La haie servira également d'abri pour de nombreuses espèces de mammifères et reptiles.
Chaque jour, nous œuvrons à la préservation de la biodiversité et à l’entretien de nos belles forêts.