Nos actions en faveur de la préservation et de la restauration de la biodiversité dans notre forêt d’Ajoux comprennent différentes phases et englobent plusieurs aspects, afin d'élaborer une réponse globale aux enjeux du site.
Ayant réalisé un inventaire des chiroptères (chauves-souris) en 2024, nous suivrons l'évolution des populations relevées jusqu'en 2029, afin de pouvoir évaluer leur présence et leur activité.
Plusieurs ruisseaux alimentant la parcelle la plus au nord-ouest, nous veillons à conserver environ 10 mètres de bande non boisée pour garantir l'aspect fonctionnel de
la ripisylve. Nous prévoyons également de désembâcler les ruisseaux en ayant recours aux services d'une association ou d'une société faisant travailler des personnes en réinsertion dans la région d'Ajoux. Ces travaux devraient avoir lieu au cours de l'automne ou de l'hiver 2025.
Dans une petite parcelle qui jouxte ces ruisseaux, ainsi que dans la dernière parcelle qui se trouve au nord-est de la forêt, nous favorisons des îlots de sénescence. Ces parcelles sont ainsi destinées à ne pas être exploitées, mais laissées en libre-évolution. La présence d'ormes des montagnes est un point notable, dans cette forêt, qui caractérise son beau potentiel de biodiversité.
Afin d'éviter l'érosion et l'ensablement en bas de pente d'une zone de plantation où le sol a été travaillé, du film géotextile a été installé au début de l'été 2025.
Enfin, plusieurs dizaines d'arbres-habitats sont conservés dans cette forêt, pour procurer un abri à un grand nombre d'espèces animales, fongiques et végétales.