11 juin 2020
Pour la fête des pères, offrez-lui un arbre
Offrez un arbre à votre père, pour lui signifier votre attachement et que vous comptez sur lui comme sur un être solide, stable et qui porte du fruit.
Vous souhaitez lui faire plaisir pour sa fête ? Pourquoi ne pas opter pour le cadeau original ? Offrir un arbre à son père, c’est lui signifier votre attachement dans la durée, et que vous savez pouvoir compter sur lui comme sur un être solide, stable et qui porte du fruit. C’est donner tout son sens à une fête importante, car la reconnaissance du père est le socle de notre société.
Offrir des arbres, un cadeau qui a du sens
Chaque essence d’arbre a sa propre symbolique. Le chêne sessile est lent à pousser mais il est l’un des arbres les plus forts et les plus productifs. Il est caractéristique de nos régions et de nos climats, il abrite une faune riche et nourrit bien des petits animaux, écureuils, oiseaux, et de plus gros comme le sanglier. C’est l’arbre de saint Louis, qui rendait la justice sous son ombrage. Il peut pousser haut, et son bois sert aussi bien à faire des charpentes que des meubles ou des merrains pour le vin. Il est l’arbre par excellence. Dans un certain nombre de langues indo-européennes, le chêne désigne l’arbre lui-même. En France, plus de 220 toponymes évoquent des localités établies dans ou près d'une forêt de chênes.
Le châtaignier, lui aussi, est un arbre puissant, noble et beau, qui apporte nourriture, bois de qualité, bel ombrage et pousse en bouquet sur les sols granitiques qui s’y prêtent.
Le Douglas va plus haut et plus vite, il est moins pérenne mais son bois a des propriétés mécaniques hors du commun... Ainsi, chaque arbre a un sens et une portée symboliques, il n’est qu’à vous de choisir lequel convient le mieux à votre père.
Car, si l’arbre n’est pas le cadeau parfait pour la Fête des Pères, il n’en est pas loin. Symbolique, écologique, durable et original, n’est-il pas l’une des meilleures idées de cadeau ?
D’où vient la Fête des Pères ?
A l’origine de la Fête des Pères, il y a le Moyen Age, mais on pourrait remonter encore bien avant. Les anthropologues s’accordent à dire que la reconnaissance du père est la première loi dite sociale. C’est sur le rôle du père que la société a pu être fondée, car cela lui confère des droits, mais surtout des devoirs : ceux de protéger sa lignée et donc de s’intégrer à un ensemble social dont la famille est le premier échelon. Les bêtes qui ne reconnaissent pas de rôle spécifique au père fonctionnent en meutes ou en clans soumis à la tyrannie d’un mâle dominant, seul capable de procréer.
S’il n’en est pas de même dans les sociétés humaines, c’est que l’homme, comme père, doit protéger sa famille et peut participer à la vie sociale.
C’est pourquoi le Moyen Age, en adoptant la figure tutélaire de saint Joseph, père putatif de Jésus, a mis en avant les pères. La fête de Joseph, époux de Marie et honnête travailleur, étant le 19 mars, de nombreux pays catholiques ont ainsi conservé cette date comme celle de la Fête des Pères.
Mais la France a adopté la date du troisième dimanche de juin, par référence à la Fête des Pères américaine, instaurée en 1910. Aux Etats-Unis, Richard Nixon en a fait une fête nationale et un jour férié. En France, puisque le printemps compte déjà de nombreux jours fériés, ce sera un dimanche. C’est un décret de 1952 qui l’a instituée, soit deux ans après l’instauration officielle de la Fête des Mères.