28 oct. 2021
Portrait de Léa, chargée de relation avec les clients
Chargée de la relation avec les clients, Léa est la voix qui vous accueille et vous guide. Mais elle est bien évidemment beaucoup plus qu'une voix !
Empathique, curieuse et énergique, Léa a trouvé sa place dans la relation quotidienne avec les clients. Cette voix pleine de compréhension et de patience que vous avez sans doute déjà entendue dans votre téléphone, c’est la sienne ! Arrivée en septembre pour deux années d’alternance, elle nous raconte ici le parcours riche et éclectique qui l’a menée jusqu’à vous.
Années d’études et premiers emplois
Aujourd’hui étudiante en alternance à la Green management school, Léa effectue un Master intitulé “manager de la transition écologique et solidaire.”
“Après mon bac en 2006, j’avais suivi un parcours classique de classes préparatoires puis d’école de commerce, sans trop me poser de questions.”
Au cours de ses années d’études à Audencia à Nantes, elle effectue plusieurs stages en marketing de produit, dans la grande consommation. “Il me semble qu’en ces années-là, tout le monde voulait travailler dans les grands groupes ou dans les grands cabinets de conseil. Quelques années plus tard, j’ai remarqué que beaucoup étaient partis dans des directions radicalement différentes. On ne se posait pas beaucoup de questions en école de commerce, mais au bout de quelques années de travail, la plupart d’entre nous se sont interrogés : est-ce vraiment ce qui me plaît et qui donne un sens à ma vie ? J’ai l’impression que les jeunes étudiants s’interrogent désormais plus tôt que nous le faisions.”
Après avoir obtenu son diplôme, Léa rejoint le groupe industriel Atlantic, spécialisé dans le chauffage de l’air et de l’eau. “Je travaillais au développement de produits, c’était très intéressant de pouvoir être en relation directe avec les ingénieurs de la recherche et développement, avec des designers et aussi avec ceux qui travaillaient à l’usine, ou encore sur le terrain avec les commerciaux. Mais manquant de connaissances techniques, je savais que ce ne serait pas un travail pérenne.”
Au bout d’un an et demi, Léa décide de changer d’orientation. Elle se tourne vers les agences de communication pour trouver des projets différents et être plus proche d’un emploi créatif.
"J'ai intégré au début de l’année 2016 une agence de communication, dans le pôle de design packaging. J’ai tout repris de zéro, car ce n’était pas mon domaine. J’y suis restée cinq ans et demi avec de belles missions, notamment pour Monoprix.”
Prise de conscience écologique
Un jour pourtant, Léa rencontre une ancienne diplômée de son école qui a fondé la start-up Edeni. Celle-ci propose des programmes de formation pour réaliser sa propre transition écologique. Après une demi-heure de conversation, Léa a un nouveau regard sur le monde et sur sa vie. “Dès lors, mes convictions écologiques se sont développées. J’ai commencé à modifier beaucoup de choses dans ma vie privée, sur mes habitudes quotidiennes, etc.”
Mais le changement qui s’opère peu à peu dans la vie de Léa met au jour l’incohérence de ses aspirations personnelles avec le travail qui est le sien. “La dissonance entre ma vie privée et ma vie professionnelle était de plus en plus aiguë. Ce que je faisais, c’était contribuer à la création de déchets plastiques. Il m’apparaissait soudain absurde d’emballer des produits bio dans un sachet fraîcheur en plastique lui-même emballé dans un second film plastique, le tout enrobé de carton. Ou de travailler au packaging de recharge d’une lessive écologique dans des sachets en plastique non recyclable tout en valorisant le fait qu’il y avait moins de plastique que dans le bidon original, qui, lui, était recyclable… C’était plein d’incohérence, mais je n’avais aucun moyen d’agir pour y remédier, mon rôle étant de répondre aux attentes des clients.”
Le confinement accélère cette prise de conscience. Se trouver soudain sans distraction oblige à interroger sa vie et le sens de ses actions. Léa réalise un bilan de compétences pour y voir plus clair et construire un nouveau projet professionnel, lequel sera orienté vers l’écologie, afin d’aligner ses aspirations personnelles à son exercice professionnel. Mais pour ne pas arriver dans ce secteur d’activité sans aucune connaissance, elle décide de reprendre ses études.
L’alternance avec EcoTree
“J’ai trouvé le Master assez rapidement. Les cours ont commencé il y a quelques semaines, et mon travail en alternance chez EcoTree début septembre 2021.”
Chargée de la relation avec les clients sous la houlette de Baudouin, Léa retrouve ce qu’elle aime : le contact humain et la capacité à résoudre les problèmes que les clients se posent et à les orienter vers les solutions les plus adaptées.
“Les besoins sont parfois très pratiques, mais j’ai aussi pour mission de penser à une manière d’améliorer les offres, notre site internet, l’espace client, afin que tout soit plus simple pour eux et que la navigation soit le plus souple possible. D’une certaine façon, je suis la voix d’EcoTree pour nos clients et la voix de nos clients au sein d’EcoTree. Être à leur contact permanent me permet d’aider à orienter la communication, afin d’être au plus près de leurs attentes.”
“Aujourd’hui, ce que j’apprécie particulièrement chez EcoTree, c’est d’être plongée dans une entreprise dont le cœur de métier est l’écologie et l’adaptation de la société aux grands enjeux environnementaux. Et puis, je suis contente de découvrir le fonctionnement d’une start-up, son agilité par rapport aux entreprises classiques.
Mais ce qui me rapproche fondamentalement de son travail est aussi lié à mon enfance. J’ai grandi à Poitiers, mes grands-parents étaient agriculteurs, de même que mon parrain, qui élève des vaches et des moutons, fait pousser des céréales et me présente ses jeunes veaux chaque fois que je vais le voir. Je suis très curieuse de son métier, et il possède même des bois, comme mes grands-parents, dont j’hériterai peut-être un jour. Mes parents continuent de “faire leur bois” une fois par an, pour avoir de quoi se chauffer l’hiver. Ce sont des choses qui me sont familières.”