22 nov. 2019

Quelques forêts de Bretagne (2/2)

La Bretagne abrite des forêts de grande valeur patrimoniale, écologique et historique.

Quelques forêts de Bretagne (2/2)

Bien que la région Bretagne soit deux fois moins peuplée d’arbres que la moyenne du territoire français, on y trouve des forêts de grande valeur aux richesses intéressantes. En voici quatre.

Les hêtres de la forêt de Beffou

Sur la côte de granit rose, la forêt de Beffou est le plus élevée de Bretagne. Résidence des hêtres, comme son nom l’indique, elle abrite force chevreuils et moult champignons. Située sur la commune de Loguivy-Plougras, dans le Trégor, aux confins des Côtes-d'Armor et du Finistère, en Argoat (c’est-à-dire dans la Bretagne boisée), elle s’étend sur une superficie de 600 hectares. L’Aulne, fleuve côtier de 144 km de long, qui se jette dans la rade de Brest, y prend sa source. La forêt est traversée par une voie romaine construite en l'an 50 avant Jésus-Christ par les soldats de Jules César, voie romaine qui traversait la Bretagne du Yaudet à Vannes en passant par Carhaix.

Cette forêt est surtout courue en automne pour les champignons qu’elle recèle et dont elle s’est fait une petite spécialité. Bien entendu, il convient de ne pas les cueillir n’importe comment ni sans les connaître. Et évidemment, nous ne vous donnerons pas nos coins à champignons !

La Forêt du Gâvre près de Nantes

Située à 40 km au nord-ouest de Nantes, la forêt d’une superficie de 4 460 hectares se trouve non loin du canal de Nantes à Brest. Elle est la plus grande forêt domaniale de Loire-Atlantique, ce qui en fait une forêt de la Bretagne historique mais non administrative. Son nom, quoi qu’il en soit, provient bien du vieux breton et elle fut, par le passé, l’un des principaux domaines de chasse des ducs de Bretagne au cours du Moyen Age et de la Renaissance. Depuis la Révolution, elle est une forêt d’Etat.

300 ans avant Jésus-Christ, les Celtes y avaient établi un centre de transformation du minerai de fer et au XIIe siècle, elle abrita une léproserie. Au cours de la Révolution, de nombreux prêtres réfractaires y trouvèrent refuge, puis les compagnies royalistes en lutte contre les révolutionnaires. Chêne sessile, hêtre, pins sylvestres et maritimes y cohabitent, servant d’abri et de garde-manger à une centaine de cerfs élaphe, aux chevreuils, sangliers, renards, fouines, putois, blaireaux mais aussi chouettes hulotte ainsi qu’à l’engoulevent d’Europe.

Forêt de Fougères, reine des dolmens

Celle que l’on surnomme la reine des dolmens car elle abrite le Cordon des Druides, un alignement exceptionnel de 50 menhirs de quartz sur une rangée de 30 mètres, mais aussi le dolmen de la Pierre Courcoulée (ancienne table enfoncée dans le sol) et Les Celliers de Landéan, souterrain voûté daté du 12e siècle, est majoritairement peuplée de hêtres. Les 1500 hectares de forêt domaniale sont en effet couverts aux trois quarts par le fayard qui aime particulièrement le froid et l’humidité.

L'inventaire ZNIEFF y compte 38 espèces floristiques et un arboretum a été réalisé en avril 2013 pour y valoriser le patrimoine arboré. Là encore, les espèces d’oiseaux sont nombreuses, ainsi que les mammifères : écureuil roux, chevreuil, sanglier…

C’est en 1996 que la fougèrite a été identifiée et caractérisée pour la première fois, héritant donc du nom de cette forêt. Il s’agit d’un minéral de la famille des rouilles vertes que l’on trouve dans les sols hydromorphes dans la Forêt de Fougères, et qui fait partie du cycle biogéochimique du fer.

Les sabotiers de la Forêt de Camors

Camors est à jamais le pays des sabotiers. Longtemps, les habitants ont essentiellement vécu des produits de la forêt. Ils étaient charbonniers, sabotiers, scieurs de long, faiseurs de balais, bucherons... et l’on a compté jusqu'à deux cents bucherons et quatre-vingt-dix sabotiers, si bien que les autorités civiles et religieuses n’avaient que peu d’emprise sur cette population vivant dans la forêt.

Située au nord du pays d’Auray, dans le Morbihan, sa légende est toujours vivante, qui prétend qu’un certain cercle de pierre, logé au pied d’un chêne, aiderait les enfants à marcher. Il reste aujourd’hui deux scieries et un sabotier dans la commune de Camors.

 

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