18 nov. 2021

Tempête, incendie, catastrophe naturelle, nos forêts sont assurées

En cas de tempête, d'incendie ou de toute autre catastrophe naturelle, nos forêts sont assurées.

Responsable Marketing & Croissance B2C
Tempête, incendie, catastrophe naturelle, nos forêts sont assurées

Depuis les deux puissantes tempêtes de 1999 qui sont encore dans nos mémoires, la France a connu en moyenne une forte tempête par décennie. Un profond changement climatique étant à l'œuvre, et sans sombrer dans l'alarmisme, nous pouvons raisonnablement estimer qu’une tempête touchera, un jour ou l’autre, l’une de nos forêts. Nous devons, en tout cas, l’anticiper. C’est pourquoi nous avons souscrit à une assurance couvrant les risques liés aux incendies, tempêtes, catastrophes naturelles, neige, givre, gel et grêle.

Nos forêts sont assurées en cas de tempête

Dans les zones géographiques et climatiques où sont situées nos forêts, les incendies ne sont pas le premier danger qui les guette. En effet, ne possédant à ce jour de forêts que dans la moitié nord de la France métropolitaine, il est plus probable que certains des arbres qui les peuplent soient un jour affectés par le gel, de trop fortes chutes de neige ou une tempête soudaine telle que nous en avons connu en 1999 et en 2009 puis 2010.
C’est pourquoi, en prévision d’un événement climatique inédit que nous ne souhaitons pas, nous avons souscrit une assurance auprès de l’établissement XLB Assurances, couvrant les risques liés aux incendies, tempêtes, catastrophes naturelles, neige, givre, gel et grêle. Ainsi, comme il est stipulé dans nos Conditions Générales de Vente, “en cas de survenance d’un sinistre couvert par la police d’assurance souscrite par EcoTree, le montant de l’indemnité versée par l’assurance sera affecté à la réfection du massif.
Si une situation exceptionnelle, malgré la couverture d’assurance, mettait en danger la survie du massif et l’investissement des clients et justifiait une coupe exceptionnelle partielle ou totale dans les conditions définies en pages 5 et 6, alors le droit des investisseurs évoluerait en un pur droit de créance sur le produit de la coupe, lequel serait intégralement reversé aux clients et non utilisé en vue d’une réfection du massif.”

En 1999, les tempêtes Lothar et Martin touchaient 6% de la forêt française

Tous ceux qui l’ont vécue se souviennent de la tempête de 1999, qui était en réalité double, et des dégâts terribles causés par les vents. Les 26, 27 et 28 décembre, Lothar et Martin s’abattaient sur la France, respectivement dans la moitié nord et la moitié sud du pays, avec des rafales allant jusqu’à près de 200 km/h. La France n’avait, de mémoire d’homme, jamais connu une telle tempête, qui toucha, en trois jours, 968 000 hectares de bois, selon l’Inventaire Forestier National (IFN), provoquant plus de 97 millions de mètres cubes de chablis (estimation basse). 
Les régions Grand Est et Sud-Ouest auront été les plus touchées, perdant, dans certaines stations, l’équivalent de 10 à 12 années de récolte d’arbres. A la suite de cette tempête, l’Office national des forêts (ONF), dont la science et la maîtrise sylvicole sont mondialement reconnues, a mis en place un guide de reconstitution des forêts après tempêtes, dont nous nous inspirerions bien évidemment le cas échéant. Dans ce guide, les forestiers de l’ONF recommandent de privilégier la régénération naturelle pour le repeuplement des forêts, sauf dans les situations où il serait judicieux de planter de nouvelles essences plus adaptées aux nouvelles conditions climatiques ou au milieu, en cas d’absence de semis naturels ou si la végétation concurrente herbacée est trop présente, empêchant la repousse des jeunes plants. 
Grâce à cette technique, 20 ans après, l’ONF avait reconstitué près de 100% des peuplements détruits dans les forêts dont il a la charge, avec un taux de réussite de 65% pour la régénération naturelle. Le Chêne sessile, le Pin laricio et le Pin maritime ont été les principales essences de reboisement après les tempêtes de 1999, dans les forêts publiques

2009 et 2010, les tempêtes Klaus et Xynthia causent des dommages

Moins spectaculaires ont été les dommages causés par la tempête Klaus qui s’est abattue sur le Sud-Ouest de la France le 24 janvier 2009 (avec des rafales de vent à 191 km/h) puis par la tempête Xynthia les 27 et 28 février 2010, produisant surtout (cette dernière) des inondations meurtrières. 
La tempête Klaus avait, elle, mis à bas une bonne partie du massif forestier landais, la plus importante forêt artificielle d’Europe. 
En quelques heures, 220 000 hectares de Pins maritimes ont été couchés ou brisés nets, sur un peu moins d’un million d’hectares de forêt. C’est l’équivalent de 5 années de récolte (40 millions de m3) qui a été mis à terre en une nuit, et qu’il a fallu rapidement déplacer et vendre, à des prix très bas. La perte financière a été très importante, et le chantier de reboisement, le plus important d’Europe, a nécessité une décennie de travail et 500 millions d’euros d’aides, financés à 85% par l’Etat français, l’UE et la région. Soit 250 millions de pins replantés…

Bien évidemment, nos forêts ne sont pas concernées par de tels chiffres, mais cela nous rappelle combien les forêts sont des écosystèmes fragiles et qu’il est absolument indispensable de préserver et d’entretenir pour endiguer les effets des changements climatiques
 

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