Protéger et restaurer la zone humide de la forêt de Ploërdut

Le saviez-vous ?

Peu connues du grand public, les zones humides (étangs, marais, tourbières, mares…) forment un écosystème particulier qui abrite 40% d’animaux et plantes de la planète et aident aussi à prévenir l’érosion des sols et les inondations. Autrefois asséchées pour répondre à l'urbanisation croissante ou laisser place aux exploitations agricoles conventionnelles, 80% des zones humides en France ont fini par disparaître depuis le début du 20e siècle. Aujourd’hui, elles jouent un rôle clé dans la protection de la biodiversité et la rétention d’eau : préserver les zones humides est donc crucial pour l’écosystème forestier. Et pour mener ce projet à bien, nous avons besoin de votre soutien !

37 816 €

collecté sur 418 476 €

10%

Participer

État des lieux

Le site étudié, d’une surface de 2.69 ha., est situé au cœur de la Bretagne, à l’interface entre les départements du Morbihan et des Côtes-d’Armor, sur la commune de Ploërdut. Il s’inscrit au sein d’un paysage vallonné et diversifié, alternant boisements, prairies, bocages et cultures, entrecoupé de vallons localement encaissés et de plans d’eau. Le site est bordé à l'est par un petit ruisseau de tête de bassin versant, affluent du Scorff.
Une partie des travaux a déjà été réalisée mais nous avons encore besoin de financements pour achever les travaux et poursuivre le suivi et les inventaires de la faune et de la flore.

Nos actions

Élimination du couvert végétal et donc des buttes de Molinie bleue par broyage. Signe de surpâturage, l’abondance de molinie bleue empêche les autres espèces de se développer. La supprimer doit permettre à une diversité de plantes de recoloniser leur milieu naturel.

Opérations d’ouverture de la végétation au sein des zones embroussaillées des milieux naturels ouverts et dans les jeunes boisements périphériques. Sur les lisières et zones colonisées par des arbres (saules et bouleaux principalement), un abattage préalable manuel par bûcheronnage a été mis en place.

Amélioration des conditions d’accueil pour les amphibiens (et la faune en général) en créant des milieux favorables à leur reproduction. Ces mares nouvellement créées seront également bénéfiques aux insectes aquatiques et aux libellules. La création de ces mares doit contribuer à créer un réseau de zones humides intéressant pour la continuité écologique du milieu.

Maintenir l’ouverture de la végétation herbacée dans les landes, prairies et mégaphorbiaies (friches humides) pour obtenir une mosaïque d’habitats nécessaires à certaines espèces patrimoniales. Empêcher la fermeture progressive des milieux patrimoniaux due à l’apparition d'arbres dans les secteurs moins humides.