14 okt. 2019

L’ONU veut développer les forêts urbaines

« Une grande muraille verte pour les villes » est le nom du projet que lance l’ONU, en marge du Sommet action climat. Parce que les arbres sont nos meilleurs alliés pour

L’ONU veut développer les forêts urbaines

« Une grande muraille verte pour les villes » est le nom du projet que lance l’ONU, en marge du Sommet action climat. Parce que les arbres sont nos meilleurs alliés pour faire baisser les températures, contenir le ruissellement des eaux et filtrer la poussière et les émanations toxiques, ce sont 800 000 hectares de bois que les instances internationales prévoient de financer, principalement en Afrique et en Asie.

Pourquoi planter des arbres en ville ?

Si les villes plantent de plus en plus d’arbres, c’est qu’elles en ont compris la nécessité. Les arbres sont bons pour la planète, ils favorisent la biodiversité et enrichissent la nature, mais ils contribuent aussi au bien-être des hommes. Sachant que plus de la moitié des émanations de dioxyde de carbone proviennent des villes et que la tendance est plus à la hausse qu’à la baisse, autant capter le gaz directement à la source. Et en faire profiter les arbres.

L’ONU estime que, bien gérés, les arbres et les forêts urbaines « peuvent contribuer à réduire la température de l'air de 8 degrés Celsius, à réduire de40 % les frais associés à la climatisation et à améliorer la qualité de l'eau ». C’est loin d’être négligeable, sachant que, selon les projections, près de 70% de l’humanité vivra dans des villes en 2050.

La spécialiste des forêts urbaines à la FAO, Simone Borelli, explique qu’en Ethiopie, « on a montré qu'entre les quartiers riches arborés et les quartiers pauvres dénudés, il pouvait y avoir jusqu'à 10 degrés de différence de température. »

Les arbres au centre des villes

Il s’agit, bien entendu, de planter les bons arbres aux bons endroits ; de sélectionner les essences qui sont adaptées au climat local, afin d’obtenir les meilleurs résultats. Ce que préconise ensuite la FAO, c’est de planter les arbres avant de construire les villes, les forêts étant en quelque sorte le centre des villes du futur. Nous sommes là bien loin des villes de glace et d’acier imaginées par les auteurs de science-fiction. Et cela, parce que, « en Chine et en Asie, 30 à 40% des villes qui existeront en 2050 ne sont pas encore construites, et les villes sont en croissance de 2 à 3% par an », comme l’explique Simone Borelli.

Pour ce qui est des forêts urbaines, Singapour fait office de ville référence, ayant investi il y a 50 ans afin de devenir le jardin urbain de l’Asie. L’ONU cite encore le projet de grande muraille verte mis en place par l’Union africaine et les actions contre la désertification en Haïti et aux Iles Fidji, que finance l’Union européenne. Paris, qui n’est pas très en avance en la matière, met en place une stratégie de rafraîchissement urbain, promettant 12 hectares débitumés d’ici à 2020.

Quels projets et quel coût ?

Reste à savoir comment ces projets seront mis en place et avec quels financements. La FAO estime le coût de l’opération qu’elle promeut à 1,5 milliard de dollars. Ce, afin de financer 500 000 hectares de forêts urbaines et de maintenir 300 000 hectares qui existent déjà, dans 30 pays d’Afrique et d’Asie, à raison d’au moins trois villes par pays.

Pour mener à bien ce grand projet mondial, la FAO s’est entourée de huit partenaires scientifiques, ONG ou urbanistes : le Royal Botanic Gardens Kew, la société italienne de sylviculture et d'écologie forestière, le cabinet d'architecture italien de Stefano Boeri, auteur des "forêts verticales" à Milan, le centre de recherche chinois sur la foresterie urbaine, le groupe C40 qui regroupe des grandes villes luttant contre le réchauffement climatique (dont Paris), l'ONG américaine Arbor Day Foundation, le programme des Nations unies pour l'habitat UN-Habitat basé à Nairobi (Kenya) et l'ONG Cities4Forest.

Vivement des villes plus vertes !

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