27 oct. 2022

La COP 27 : Les enjeux et attentes de cette conférence annuelle à l’heure de l’urgence climatique

La COP 27 arrive à grands pas. En attendant le début des débats, EcoTree s’est penché sur le bilan de la dernière édition et sur les attentes pour cette année.

La COP 27 : Les enjeux et attentes de cette conférence annuelle à l’heure de l’urgence climatique

Il ne reste plus que 10 jours avant la COP 27, et ce rendez-vous suscite déjà de nombreux débats. Après une COP 26 à Glasgow, dont le bilan fut considéré comme très décevant par la société civile, l’utilité de ces rendez-vous annuels a été débattue par de nombreux médias et activistes.
La COP 27 qui se tiendra à Charm el-Cheikh, en Egypte, devra ainsi répondre à de fortes attentes.. Pour notre part, nous estimons que le plus important n’est pas de céder aux critiques mais de faire des propositions et de répondre à ceux qui demandent de l’aide.

Un rendez-vous dont on pourrait douter de l’efficacité… 

En novembre dernier, la COP 26 s'est achevée sur les mots d’António Guterres, secrétaire général de l’ONU : « Je sais que vous êtes déçus. Mais le chemin du progrès n’est pas toujours une ligne droite. Il y a parfois des détours. Parfois, il y a des fossés. Mais je sais que nous pouvons y arriver. Nous sommes dans le combat de notre vie, et ce combat doit être gagné. N’abandonnez jamais. Ne battez jamais en retraite. Continuez à aller de l’avant. ».

Attendue comme un tournant décisif de l’avancée dans la lutte pour le changement climatique, la COP 26 avait beaucoup déçu. 

Les seules avancées notoires de cette conférence se résument en deux points : 

. Le pacte de Glasgow, regroupant une série d'engagements dits non-contraignants afin de réduire les émissions mondiales de CO2 de 45% d’ici 2030 par rapport au niveau de 2010.

. La finalisation des trois articles manquants des règles sur l’Accord de Paris signés lors de la COP 25. 

Les engagements pris lors de cette conférence furent jugés insuffisants pour répondre à l’urgence climatique actuelle et limiter le réchauffement planétaire à 1,5°C. Alors que les pays participant à la COP 26 avaient annoncé revoir à la hausse leurs plans climat dans l’année, seule une vingtaine d’états a proposé de nouveaux objectifs, jugés pour la plupart peu ambitieux.

Lorsque l’on regarde de près les bilans des dernières COP, on observe que certains des engagements pris ne sont pas respectés. Par exemple, en 2015, les États signataires de l’Accord de Paris s’engageaient à réduire leurs émissions de GES (Gaz à effet de serre) pour ne pas dépasser une hausse de 1,5°C. Depuis, les émissions ont continué à augmenter et les estimations annoncent des records pour 2023. 

... mais qui permet d'établir un cadre commun international

Si certaines COP ont réussi à faire poser des actes décisifs pour répondre à l’urgence climatique, comme ce fut le cas de la COP 21, le bilan n’est pas satisfaisant tous les ans. Ces réunions de la Conférence des Parties doivent néanmoins être conduites régulièrement pour que nous n’oublions pas que des décisions doivent être prises sur le long terme par le plus grand nombre de pays.

Les COP permettent de faire émerger la conscience climatique dans l’opinion publique mondiale et de mettre le sujet du réchauffement climatique au cœur des débats. Grâce aux COP, de nombreux acteurs engagés pour la transition peuvent interpeller les dirigeants mondiaux.  

Lors de ces conférences sur le climat, un cadre de discussion et de coopération international peut être établi, où les états prennent ensemble le sujet en main , plutôt qu’individuellement. Selon Jean-David Abel, vice-président de France Nature Environnement, “cette volonté de coopération va plutôt dans le bon sens”. 

Bel exemple de cette coopération internationale, une pré-COP s’est tenue la semaine du 3 octobre à Kinshasa au Congo. Cet événement a réuni les ministres de l'Environnement du monde entier pour ouvrir les débats autour des enjeux climatiques, en amont de la COP.

L’Afrique, continent d’accueil de la COP 27, tient à avoir un rôle actif dans la transition énergétique. Le président égyptien avait déjà, en 2021, annoncé que la COP 27 serait “une véritable conférence africaine pour progresser dans des domaines prioritaires tels que le financement climatique, l'adaptation et les pertes et dommages.” 

Des attentes fortes pour faire de cette COP 27 une réussite 

Les attentes concernant la 27 ème conférence pour le climat ont été en partie exprimées lors de cette pré-COP. 

La RDC y a tenu un discours très ferme. Comme beaucoup d’autres pays en développement, le Congo se retrouve à devoir faire le choix entre “la lutte contre l’extrême pauvreté” et “la facture pour l’adaptation au changement climatique”. 

Une aide des pays industrialisés est essentielle pour trouver “des alternatives technologiques et financières conséquentes”.  
Les objectifs que nous nous fixons pour atteindre la neutralité carbone à l’échelle planétaire ne peuvent pas évacuer tous les autres problèmes. 
« Nous avons besoin d'oxygène, nous avons aussi besoin de pain », a déclaré Eve Bazaïba, député du territoire de Basoko.

Un autre élément attendu cette année, lors des discussions de la COP 27, est le 6ème rapport du GIEC. 

Le GIEC (Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat) est un organisme intergouvernemental ouvert à tous les pays membres de l'Organisation des Nations Unies. Depuis plus de 30 ans, il évalue l'état des connaissances sur l'évolution du climat, ses causes, ses impacts.

Découpé en trois volets, dont deux sortis après la COP 26, ce rapport a connu une médiatisation plus importante que ceux des dernières années. 

Et pour cause : il s’attache cette fois à rendre compte des « impacts, de l’adaptation et de la vulnérabilité » liés au changement climatique.
Impact sur la biodiversité, montée des eaux dans les zones côtières… Les conclusions sont alarmantes : Il est démontré que si le réchauffement dépasse 1,5°C, même temporairement, certaines conséquences seront irréversibles. 

Les experts du GIEC rappellent cependant qu'il n'est pas trop tard pour lutter contre le changement climatique, mais que chaque « retard supplémentaire » amenuise les chances humaines de construire un avenir vivable.

Le rapport présente un ensemble de solutions appelé « développement climatique résilient » et rappelle que la protection et la restauration des écosystèmes est essentiel puisque « les risques climatiques pour les personnes peuvent être réduits en renforçant la nature »

Découvrez une synthèse du 6ème rapport du GIEC ici 

Nos attentes, pour que cette édition puisse répondre aux défis sociétaux et environnementaux actuels

Chez EcoTree, nos attentes sont également fortes concernant la COP 27 et les enjeux qui vont y être discutés. 

Comme les experts du GIEC le préconisent, il est essentiel d’agir pour préserver et restaurer les écosystèmes afin de limiter les impacts du réchauffement climatique. Nos actions s’inscrivent dans le cadre des Solutions Fondées sur la Nature, mis en place par l’UICN (Union pour la Conservation de la Nature) en 2009. 

Ce concept consiste en des actions visant à protéger, gérer de manière durable et restaurer des écosystèmes naturels, pour relever directement les défis sociétaux et environnementaux actuels de manière efficace et durable. 

Grâce aux actions que nous menons dans les forêts dont nous sommes propriétaires, que ce soit par la gestion durable ou la restauration des massifs forestiers, ou encore la mise en place de projets dédiés à la biodiversité, nous participons aux solutions prescrites par le GIEC. 

Le GIEC préconise également la création de puits de carbone naturels pour capter les émissions de CO2 et préserver les écosystèmes. EcoTree agit également en ce sens, en reprenant des friches ou d'anciennes coupes rases en gestion afin d’y planter des arbres et de contribuer ainsi à la création de puits de carbone naturels.

Nous espérons que les enjeux discutés lors de cette COP permettront d’accélérer et d’augmenter le poids de nos actions. 

 

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