Venons en aide aux
forêts incendiées

À son échelle, chaque entreprise peut participer à la restauration d’une forêt incendiée pour rebâtir les écosystèmes endommagés.

Chaque euro collecté permettra de réhabiliter environ 1 m² de forêt

Vous souhaitez engager votre entreprise ?

Vous souhaitez engager votre entreprise ?

Les feux de forêt considérables de l’été 2022 ont révélé le manque crucial de moyens auquel faisaient face de nombreux propriétaires forestiers pour reboiser après l’incendie.

Pour leur venir en aide, EcoTree vous propose de soutenir des projets à impact positif.

Par votre financement vous soutenez :

La lutte contre le dérèglement climatique et l'érosion de la biodiversité
La filière forêt-bois française, créatrice d’emplois et productrice de matériaux renouvelables.
La sylviculture durable, gage de la pérennité de nos forêts.

Nos projets de restauration de forêts incendiées

Soutenir les propriétaires forestiers dans la reconstitution de leurs bois, patrimoine naturel inestimable.
Voici les projets dont le besoin de financement est urgent.

Forêt de Ruaudin
Ruaudin

Sarthe

2 ha à restaurer

3330 arbres à planter

Forêt de Landiras
Landiras

Gironde

6 ha à restaurer

10000 arbres à planter

Forêt de Moustiers-Sainte-Marie
Moustiers-Sainte-Marie

Alpes-de-Haute-Provence

10 ha à restaurer

16660 arbres à planter

Comment sera employée votre contribution ?

15%

État des lieux et Cadrage : Premiers diagnostics et choix d'itinéraires sylvicoles, contractualisation et récolte du financement

30%

Préparation du terrain : Nettoyage de la parcelle, broyage du bois calciné et actions en faveur des sols

35%

Reconstitution du peuplement : Actions favorisant la régénération naturelle ou plantations

20%

Entretien et Suivi : Dégagements les trois premières années, regarnis et partage d'informations

L'État soutient le reboisement des forêts françaises, EcoTree aussi

Quel est l’impact des incendies sur la biodiversité forestière ?

La biodiversité forestière est-elle plus pauvre post incendie ? A première vue, cela paraît évident car à hauteur d’homme, il ne reste bien souvent plus que des arbres et des buissons calcinés. Si certaines civilisations ont utilisé le feu pour enrichir ou amender les sols avant les cultures, ces pratiques ne peuvent pas être encouragées dans un contexte de bouleversements climatiques. Il est aujourd’hui difficile de dire dans quelle mesure la biodiversité est affectée à la suite d’un incendie de forêt car il faudrait comptabiliser dans les détails les changements qui surviennent dans les populations d’insectes, de vers, nématodes, bactéries, micro-organismes… et cela dépend de la richesse de l’écosystème. On peut néanmoins affirmer que les incendies de forêt, notamment lorsqu’ils sont répétés, menacent la résilience de l’écosystème en place. Il est ainsi probable qu’il ne parvienne pas à se rétablir sans l’aide humaine après un choc aussi violent. Par ailleurs, nous savons que les incendies multiplient les risques d’érosion des sols et déclenchent leur dégradation physique et chimique. Tout cela provoque la disparition d’une partie des espèces présentes, favorisant l’installation de celles qui ont le plus de résistance aux feux, au détriment des plus fragiles qui peuvent être les plus intéressantes pour la richesse de la diversité.

Quels sont les principaux facteurs d’incendies de forêts ?

90% des feux de forêt sont d’origine humaine, qu’ils soient provoqués de façon volontaire ou non. Les mesures préventives permettent d’éviter un certain nombre de départs de feux, mais nous devons surtout adapter nos modes de vie pour amoindrir la radicalité des sécheresses. Celles-ci sont en effet une conséquence des bouleversements climatiques en cours. Chacun de nous peut ainsi être attentif à sa consommation d’eau quotidienne et veiller à réduire ses émissions de gaz à effet de serre. Le danger qui nous guette est d’entrer dans ce que l’on appelle une boucle de rétroaction positive qui alimente les feux de forêt par la sécheresse, laquelle est provoquée par le réchauffement climatique et nos usages des eaux de pluie pour une agriculture intensive et nos loisirs.

Le changement climatique : un facteur de risque pour les incendies ?

Le nombre d’incendies de forêts croît ces dernières années et le réchauffement climatique en est directement et indirectement responsable. Directement parce que la chaleur assèche les nappes phréatiques, par conséquent rend les arbres plus fragiles et la végétation plus sèche, donc plus propice à un départ de feu. Indirectement, parce que le réchauffement climatique favorise la multiplication de pathogènes tels que les scolytes qui ont tué un très grand nombre d’épicéas en France, laissant derrière eux des arbres morts sur pied, très facilement inflammables.

Quelles sont les préventions en place face aux risques d’incendie ?

Il existe en France un plan de prévention des feux de forêt dont les règles sont clairement établies. En période estivale, il est interdit de fumer dans une forêt, d’allumer un feu ou un barbecue à moins de 200 mètres de la végétation. Le camping sauvage et le stationnement de véhicules dans les endroits non autorisés sont interdits. Ceux qui vivent dans une zone à risque ont l'obligation légale de débroussailler autour de chez eux. Par ailleurs, la sécurité civile et les sapeurs-pompiers sont formés à la prévention et à l’intervention rapide sur tout départ de feu. Ce sont ainsi les efforts conjugués des services de l’Etat et des individus qui contribuent à éviter un certain nombre d’incendies. Malheureusement, il existe aussi des défaillances et des malveillances.

Comment sélectionnez-vous les projets à financer ?

Nous finançons des forêts dont le renouvellement des peuplements se trouve en impasse sylvicole. Ainsi, nous n’agissons qu’à l’appel des propriétaires et après qu’un expert ou un gestionnaire forestier a jugé que la régénération post incendie sera longue et difficile et qu’une intervention humaine aura un effet positif à court, moyen et long terme sur l’écosystème endommagé.
Dans cette optique, EcoTree privilégie les projets d'enrichissement diversifié (comptant au minimum trois essences différentes) ; qui intègrent des engagements concrets en faveur de la biodiversité (parcelles en libre évolution, îlots de sénescence, ouverture ou restauration d'une zone humide, installation de ruches et d’arbres mellifères, etc.) ; qui soutiennent la régénération naturelle ; dont les propriétaires s'engagent à mener une sylviculture mixte à couvert continu (affiliés à ProSilva ou au réseau de l’Association Futaie Irrégulière ou adoptant un document de gestion orienté dans ce sens).

Comment votre action se concrétise-t-elle sur le terrain ?

Selon le scénario, plusieurs cas de figure sont envisageables pour reconstituer une forêt après un incendie. Dans le premier cas de figure, la parcelle est trop abimée, donc il faut repartir à zéro, à peu près comme dans le cas d’une coupe rase. On commence ainsi par couper les arbres calcinés en tâchant de valoriser le bois au mieux. Puis on prépare le sol par un nettoyage et d’autres actions si nécessaire. Ce n'est qu’ensuite que nous pouvons replanter et mettre en place le processus de gestion habituel : protection contre le gibier, dégagements les premières années, regarni, coupes de cloisonnement, d’éclaircie, etc. Quoi qu’il en soit, il convient de ne pas reboiser au cours de la saison qui suit l’incendie car le réseau racinaire peut continuer à se consumer sous la surface de la terre. On dit alors que le feu vivote. Laisser passer une ou plusieurs années permet aussi d’ attendre une éventuelle régénération naturelle. La main de l’homme n’intervient qu’en dernier recours. Dans le deuxième cas de figure, comme ce fut le cas à Moustiers, notre intervention consiste à enrichir un écosystème endommagé pour renforcer sa résilience par différentes actions. Nous commençons par mener un diagnostic puis par dresser l’inventaire et la qualification des arbres afin de savoir lesquels nous conserverons pour leur intérêt écologique. Après quoi commence le nettoyage partiel ou total des cloisonnements et pistes existantes obstruées par le bois calciné ainsi que la détermination des zones à planter. Celles-ci seront détourées (i.e. qu’on abat les arbres qui doivent laisser la place aux plantations) avant que soient faites les plantations puis mise en place la protection des jeunes arbres. Il arrive que l’on procède également à une scarification du sol, une action par laquelle on retire une première couche d’humus calciné dans l’espoir de favoriser la régénération naturelle. Viennent enfin les actions de mise en place d’enclos ou d’exclos (espaces délimités non grillagés destinés à protéger, étudier, comparer, l'évolution d'un espace naturel à un autre sur un même terrain) autour des zones de régénération naturelle et puis toutes les étapes courantes de la gestion d’une jeune forêt.