Les entreprises gagnent à réduire leurs émissions de carbone

Qu’est-ce que le “triple A” de l’association CDP ?

Organisation internationale à but non lucratif, CDP (ex Carbon Disclosure Project) encourage les investisseurs, les entreprises, les villes et les pays à prendre des mesures pour construire une économie réellement durable. Pour ce faire, elle a réuni la base de données la plus conséquente sur la performance environnementale des villes et des entreprises et les encourage à mesurer et comprendre leur impact sur l’environnement. Cette année, sur près de 13 000 groupes mondiaux analysés par le CDP, une dizaine a décroché le triple A, qui est la note maximale qu’elle puisse décerner. 
Chaque A correspond à un facteur sur lequel l’entreprise concernée fait des efforts visibles et concrets ; ainsi, ce n’est pas tant le résultat qui est scruté que la trajectoire qui est prise pour aller dans la bonne direction, celle d’une économie durable et véritablement respectueuse du monde vivant. Le premier A concerne l’engagement dans la lutte contre le changement climatique, le deuxième l’engagement en faveur des forêts et le troisième en faveur de la sécurité de l’eau. 
Pour obtenir cette note maximale qui fait de l’entreprise un leader en matière de respect environnemental, il faut oeuvrer sur les trois “scopes” dont le premier concerne la comptabilisation et la réduction des émissions directes (celles produites par l’activité en elle-même), le deuxième celles liées à la consommation d’énergie du site en question, le troisième étant le plus difficile à déterminer et réduire, car il s’agit d’influer sur la chaîne d’approvisionnement en amont et les consommateurs en aval. Ainsi, par exemple, Danone qui a obtenu le triple A, a décidé de “s’approvisionner en ingrédients clés issus de l’agriculture régénératrice”. De son côté, le groupe L’Oréal, qui est la seule entreprise mondiale à avoir obtenu un AAA six années consécutives, travaille à développer des shampooings qui se rincent avec moins d’eau et des pommeaux de douche qui font faire des économies d’eau aux salons de coiffure.  
Pour améliorer leur “scope 3”, les entreprises sont obligées de collaborer avec leurs fournisseurs afin de les inciter à baisser leurs propres émissions, initiant ainsi un cercle vertueux. 

Les entreprises les plus performantes sont sensibles à l’environnement

On le constate aujourd’hui, les entreprises qui ont les meilleures performances sont sensibles aux causes environnementales et prennent le sujet très à cœur, loin des accusations de greenwashing dont elles ont pu être la cible dans le passé. C’est non seulement parce que les leaders mondiaux ont conscience qu’ils ne pourront pas continuer de se développer dans un monde abîmé, mais également parce que les investisseurs scrutent de plus en plus en profondeur l’action des entreprises en faveur de l’écologie et de la reconstitution du tissu du vivant. 
Ainsi Muryel Jacque note-t-elle dans Les Echos au sujet de CDP que “l'organisme est mandaté par plus de 600 investisseurs aux manettes de plus de 110 milliards de dollars d'actifs afin de connaître en détail leur impact sur la planète et leurs efforts pour lutter contre le réchauffement climatique, gérer la ressource en eau et les forêts.”
Elle rapporte dans ce même article les propos de Laurent Babikian, directeur monde des marchés de capitaux chez CDP, selon qui « la note est utilisée dans des produits financiers, dans des indices boursiers. Si l'entreprise a une bonne performance environnementale, le taux d'intérêt de certains prêts dits durables pourra baisser et vice versa. Être bien noté joue aussi sur la réputation ».

La lutte contre le réchauffement climatique ne peut se faire sans les entreprises

“On ne gagnera pas la lutte contre le réchauffement climatique sans les entreprises, dont certaines sont très émettrices”, dit Alain Grandjean, associé fondateur de Carbone 4, dont les propos sont rapportés par Les Echos.
Il est évident qu’aujourd’hui, les entreprises ont un pouvoir de changement immense et que la société civile ne peut pas attendre que les Etats prennent tout en main. Les sommets pour le climat sont importants car les chefs d’Etat peuvent faire voter des lois et influer sur la société civile par le biais de bonus et de malus, mais les entreprises ont une capacité de manœuvre plus aisée. Elles doivent faire preuve d’agilité et d’adaptation aux enjeux du futur. Il en va de leur intérêt à court, moyen et long terme. 

EcoTree, partenaire des entreprises dans la réduction de leurs émissions de carbone

Ainsi, contribuer à l’entretien des forêts, à la création de puits de carbone, à la bonne gestion des ressources de l’eau n’est plus une option, et les entreprises qui l’ont compris ont un coup d’avance sur celles qui n’en sont encore qu’à se poser la question de leur investissement écologique. La question n’est plus “y aller ou ne pas y aller”, mais “avec qui y aller”. Qui sera votre partenaire privilégié pour soutenir vos ambitions de réduction des émissions de carbone sur les trois scopes ? EcoTree a toujours misé sur ces trois échelons en engageant ses partenaires à commencer par réduire leurs émissions de carbone directes et indirectes, en communiquant auprès des clients et des fournisseurs pour les entraîner dans ce cercle vertueux avant de s’atteler à reconstituer les écosystèmes naturels. Oui, il faut planter des arbres et assurer le développement de la biodiversité, mais en commençant d’abord par réduire au maximum les émissions engendrées par son activité. C’est une lutte de tous les jours, même pour nous !