Nous proposons des projets certifiés par Bureau Veritas et Label Bas Carbone.
Des projets français et européens durables, traçables et tangibles
Prix : sur demande, en fonction du projet choisi
Projets français, labellisés par le Ministère de la Transition écologique et solidaire
Prix sur demande, en fonction du projet choisi
Nos forestiers modélisent un projet forestier sur-mesure, qui correspond à vos besoins en estimant le nombre de tonnes de carbone séquestré ex-ante. Notre méthodologie de calcul de la séquestration de carbone est adaptée aux forêts gérées sans coupes rases.
Grâce à nos connaissances et à notre expertise forestière, nous trouvons le terrain qui correspond à votre projet. Nos pratiques sylvicoles engagées permettent un renouvellement et une gestion durable des forêts en faveur de la biodiversité.
Tous les 5 ans, nous mesurons le carbone effectivement séquestré (ex-post). Vos projets de séquestration de carbone sont vérifiés par Bureau Veritas. La vérification constitue une preuve tangible de la séquestration du carbone de votre entreprise.
Atteindre son objectif Net Zéro d'ici 2050
Conformément à ses engagements au SBTi, Just couvrira une partie de ses émissions du scope 1 et 2 avec l’achat d’environ 60.000 crédits carbone. Ces crédits sont certifiés par Bureau Veritas et se trouvent dans des forêts françaises selon la méthodologie EcoTree adaptée à une sylviculture mélangée à couvert continu.
Captation des émissions incompressibles
Après évitement et réduction de ses émissions carbone, United B se lance dans un projet de captation de ses émissions incompressibles de les scopes 1 et 2, estimées à 5900 Teq CO₂. Les crédits carbone sont certifiés par Bureau Veritas et se trouvent dans des forêts françaises selon une méthodologie adaptée à une sylviculture mélangée à couvert continu.
Restauration de forêts incendiées - Label Bas Carbone
Avec le programme Earthion, Acer s’est lancé dans une transformation en profondeur de son modèle industriel afin de réduire son impact environnemental. Elle a choisi de participer à un projet de restauration de la forêt incendiée de Ruaudin avec l’obtention de 1000 crédits carbone certifiés Label Bas Carbone. Un projet durable, traçable et tangible. 6 hectares de forêts ont ainsi pu être restaurés.
Bâtir sa stratégie de contribution carbone
En parallèle de la définition de sa stratégie de réduction d'émissions, Mata Capital a fait appel à EcoTree pour construire sa stratégie de contribution aux puits de carbone. Le besoin était d’identifier le nombre et le type de crédits carbone auquel contribuer jusqu’à 2050. Plusieurs formations et réunions de suivi ont été faites, ainsi que la création d’un outil de pilotage annuel. Mata Capital a pu définir concrètement le type de projets à financer ainsi que les quantités annuelles pour respecter les cadres environnementaux. Elle a aussi appris à valoriser son engagement sans tomber dans le greenwashing.
Nos crédits carbone certifiés s’appuient sur une méthodologie originale que nous avons développée et fait valider par Bureau Veritas. Elle se fonde sur le concept de Stock Moyen Long Terme, comme les méthodes traditionnelles (Verra, LBC….) mais est adaptée à la Sylviculture Mélangée à Couvert Continu dont l’objectif est d’obtenir des forêts productives et multifonctionnelles en respectant les dynamiques naturelles. Ces crédits carbone soutiennent la création et l'entretien de forêts résilientes durant 100 ans sur des terrains en impasse de gestion : anciennes terres agricoles, friches, peuplements dégradés par tempêtes ou incendies. Ils valident aussi notre travail d’irrégularisation des peuplements existants et de soutien à la régénération naturelle. Cette méthodologie originale nous permet de quantifier précisément le carbone séquestré et stocké de manière permanente dans la forêt et les produits bois qui en sont issus. Le volume de bois dans la forêt est contrôlé tout au long de la durée du projet par des mesures au sol et de télédétection. BV effectue ses propres mesures et confirme, pour tout crédit, que la séquestration d’une tonne de CO2 a eu lieu. Le LBC du ministère de la Transition Écologique encadre la validation de projets contribuant significativement à la lutte contre le changement climatique par la captation de CO2 : boisement, reconstitution de peuplements dégradés, balivage. Les crédits carbone issus de projets forestiers ainsi émis soutiennent des projets dont la pérennité est assurée sur 30 ans.
Le financement des projets est rendu possible dans le cadre du renouvellement de peuplements en impasse sylvicole, qui, dépérissant, donneront ou ont donné lieu à des coupes sanitaires, à des replantations à la suite d’un incendie, etc. Ou au boisement de terres sur lesquelles l’implantation d’une forêt mélangée pourra permettre d’augmenter substantiellement la séquestration du carbone tout en enrichissant la biodiversité.
Ainsi, pour des crédits carbone LBC, EcoTree privilégie les projets :
- d'enrichissement diversifié (minimum trois essences différentes) ;
- intégrant des engagements en faveur de la biodiversité (conservation d’une partie de la parcelle en libre évolution ou d’îlots de sénescence ; ouverture ou restauration d'une zone humide ; installation de ruches et essence d’arbres mellifères, etc.) ;
- faisant la part belle à la régénération naturelle ;
- dont les propriétaires s'engagent en faveur d’une sylviculture mélangée à couvert continu (membres ProSilva ou AFI, ou document de gestion orienté dans ce sens) ;
- dont les actions auront été ou seront déléguées à des experts ou gestionnaires partenaires, connus et de confiance ;
- sans recherche de rentabilité à court terme.
Pour des crédits carbone BV la gestion en SMCC est une condition sine qua non.
Se distinguant du marché réglementé, le marché volontaire permet aux entreprises, investisseurs privés ou ONG d'acheter volontairement des crédits carbone pour réduire leurs émissions.
Le marché réglementé du carbone est né avec le Protocole de Kyoto en 1997. Il a pour but d’imposer une limite à la quantité de tonnes de carbone équivalent que peuvent émettre les entreprises de secteurs très polluants. Étant soumises à un quota d’émissions de CO2 eq., il leur est possible de revendre sur un marché réglementé des quotas carbone non utilisés lorsqu’elles parviennent à suffisamment réduire leurs émissions de GES.
Le marché volontaire du carbone a été créé en 2000 dans la cadre de la convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (CCNUCC) pour donner la possibilité aux entreprises et aux particuliers dont les activités génèrent un rejet de CO2 de prendre des mesures en soutenant et contribuant à des projets d’évitement et/ou de séquestration de carbone certifiés. Ce sont ces projets qui peuvent donner lieu à l’émission de crédits carbone sur un marché non régulé. L’émission de crédits carbone obéit toutefois à un certain nombre de règles et fait l’objet d’un contrôle par un organisme tiers. Par ailleurs, les crédits carbone du marché volontaire doivent être inscrits dans un registre unique et peuvent ainsi être contrôlés.
La compensation carbone a trop longtemps été perçue comme un droit à polluer pour avoir notre aval. De nombreuses entreprises ont ainsi continué à émettre autant de carbone dans l’atmosphère en acquérant dans le même temps des crédits carbone bon marché pour se donner bonne conscience et montrer qu’elles agissaient en faveur du climat. Or, il est essentiel, si l’on veut mener une stratégie climat cohérente, de réduire et éviter ses émissions de CO2 (ce qui peut se faire par l’achat de crédits carbone d’évitement) dans le même temps que l’on fait l'acquisition de crédits carbone de captation, lesquels captent et séquestrent à long terme une part du CO2 déjà émis et qui contribue au réchauffement climatique.
Les crédits carbone que nous proposons sont des crédits carbone de captation, ils contribuent donc activement à absorber une partie du trop-plein de gaz à effet de serre déjà émis dans l’atmosphère.
Vérifiée par Bureau Veritas, notre méthodologie prend en compte les quatre principes d’additionnalité, de permanence, de mesurabilité et d’unicité par la Convention du marché volontaire, en se basant sur des itinéraires sylvicoles à 100 ans.
Par ailleurs, nous avons développé la première méthodologie de quantification carbone qui permet de générer des crédits carbone en modifiant un itinéraire sylvicole, passant d’une forêt équienne à une futaie irrégulière. Cette nouveauté nous permet de générer des crédits carbone de haute qualité sans planter de nouvelle forêt mais en améliorant des forêts déjà existantes, par l’enrichissement de la biodiversité et de la capacité de résilience que favorisent les différentes strates arbustives.
Les arbres captent le CO2 de l’air par leurs feuilles au cours du processus de photosynthèse. Ils isolent les molécules de carbone, rejettent du dioxygène et séquestrent le carbone durablement dans leur tronc, leurs branches et leurs racines.
Le carbone représente ainsi un peu moins d’un quart du poids total d’un arbre, sachant qu’environ la moitié de sa masse volumique est de l’eau.
1 m3 de bois stocke un peu moins d’une tonne de CO₂. On considère ainsi qu’un arbre capte en moyenne 25 kg de CO₂ par an. C’est un chiffre indicatif, sachant que la captation du CO₂ n’est pas la même suivant l’essence, l’âge de l’arbre et les conditions de la station forestière.
Ainsi, il vaut mieux considérer la séquestration du carbone à l’échelle d’une forêt, sachant qu’un arbre est voué à être coupé et, par conséquent, à relarguer tôt ou tard dans l’atmosphère le CO2 qu’il a capté. Mais si l’on considère la forêt comme un écosystème globalement stable, il est possible de la considérer comme un puits de carbone et d’assurer que la forêt séquestre du carbone sur le très long terme, théoriquement indéfiniment, toutes considérations climatiques mises à part. Pour prendre une comparaison, la forêt évolue un peu comme une ruche. Les abeilles ont une durée de vie courte mais sont constamment remplacées par de jeunes abeilles, si bien que la colonie qui occupe la ruche est toujours à peu près stable, bien qu’il ne s’agisse pas des mêmes abeilles et qu’elle connaisse des fluctuations en fonction des saisons. Il en est de même pour les forêts : les arbres meurent ou sont coupés pour approvisionner la filière bois mais sont systématiquement remplacés par de jeunes arbres et, dans une gestion sylvicole irrégulière à couvert continu telle que nous la pratiquons, différentes classes d’âges coexistent, tant et si bien que le stock total de carbone fluctue sans à-coups.
Un puits de carbone est un écosystème qui capte du CO2 et le séquestre sur le temps long, en absorbant plus qu’il n’en rejette, à l’image du corps humain qui inspire l’oxygène de l’air et en conserve plus qu’il n’en rejette, l’utilisant pour croître et se développer.
On dit que les forêts sont des puits de carbone naturels, par opposition aux puits de carbone artificiels que développent la science et la technologie pour absorber de grandes quantités de CO2 présent dans l’atmosphère et le séquestrer à long terme dans les sols, les roches, etc.
Cette séquestration du carbone est opérée naturellement par les forêts, les arbres absorbant du carbone pour croître, si bien que leur masse volumique totale est composée de carbone pour un peu moins d’un quart.
Jusqu’à la fin du Carbonifère, les principaux puits de carbone étaient le charbon, le pétrole, le gaz naturel, les roches calcaires… C’est au terme d’un très long processus de décomposition de certains matériaux que fut enfoui dans les formations géologiques une grande partie du carbone de la biosphère. Ce cycle du carbone a été bouleversé par l’activité d’extraction des ressources minières, du gaz, du pétrole...
Aujourd’hui, les principaux puits de carbone naturels capables d’absorber les immenses quantités de carbone que nous avons libérées sont les océans (notamment via le plancton et la posidonie), les tourbières et les forêts.