Près de quatre hectares de terres sont voués à accroître le potentiel de biodiversité de la forêt de Melrand et ne seront donc pas exploités. Il s’agit de talus de
chênes et de
châtaigniers que nous conservons et auxquels nous prévoyons d’adjoindre des essences mellifères dans les trouées. De vieux arbres sont gardés en l’état, ainsi que des souches qui abritent une riche biodiversité, notamment de nombreuses fourmilières.
Dans cette sous-parcelle, plusieurs lépidoptères ont été recensés (écaille du séneçon, demi-deuil, téléphore fauve, ochlodes venata…) et la diversité des plantes est intéressante : écuelle d’eau, houx,
lierre,
ajonc, fougère, poirier commun, chèvrefeuille des bois,
hêtre…
Par ailleurs, de part et d’autre d’un ruisseau s’étendent une zone engorgée et une prairie humide. La zone engorgée semble correspondre à une aulnaie-saulaie marécageuse, qui est un habitat assez rare, peuplé d’
aulnes et de
saules, de demoiselles bleues, de lépidoptères, de laîches paniculées, d’angéliques des bois, de crises des marais, de renoncules flottantes…