Apr 15, 2020

Ecologie : le changement, c’est maintenant

Le monde sera différent après l’épidémie de Covid-19 et nous assistons à une prise de conscience écologique mondiale.

Suzanne Sinniger
Suzanne SinnigerCommunication & PR Manager
Ecologie : le changement, c’est maintenant

“Sachons nous réinventer”, a lancé Emmanuel Macron lundi soir, lors de son allocution télévisée. Nous l’avons compris, le monde post-confinement ne sera pas semblable à celui que nous avons connu avant la pandémie de Covid-19. C’est à une véritable prise de conscience nationale et, espérons-le, mondiale, que nous assistons. Cela passera par une nouvelle “indépendance agricole, sanitaire, industrielle et technologique française”, selon les mots du président. Cela passera aussi par une meilleure prise en compte des enjeux environnementaux. C’est ce qu’attendent et espèrent les Français, qui se disent prêts à payer le juste prix des choses.

Tirer les leçons de la crise écologique et sanitaire

La crise est un moment de dévoilement, certes douloureux mais efficace et utile, si l’on sait en tirer les leçons. C’est à quoi nous semblons assister, et à quoi la plupart des Français aspirent. Dans un sondage réalisé par Les Echos et Radio Classique, on constate que les Français désirent un véritable et profond changement. C’est qu’ils ont compris où nous avaient menés nos erreurs passées. La majorité se dit prête à une hausse des prix si cela conduit à une relocalisation des productions essentielles, et à l’essor du "made in France". Point de chauvinisme là-dedans, mais la conscience que nous ne pouvons pas dépendre d’industries délocalisées à l’autre bout du monde, la crise du Coronavirus nous le fait comprendre douloureusement, et que le respect de l’écologie est primordial

Nous devons apprendre la sobriété heureuse

Emmanuel Macron lui-même nous a engagés à aspirer à plus de sobriété et plus de respect de la nature. Relocaliser les productions des entreprises françaises, ainsi que le souhaitent 87% des citoyens français interrogés dans le cadre de ce sondage, c’est admettre plus de responsabilité, c’est donner une nouvelle chance à la France de créer des emplois sur son territoire, et éviter des transports coûteux en énergie et en pollution. C’est prendre en compte l’impact carbone de notre consommation, de nos dépenses, de nos productions. C’est agir en adultes responsables. Pour cela, une écrasante majorité de Français se dit prête à payer plus cher des produits de fabrication française. A-t-on jamais assisté à tel mouvement, depuis l'essor économique et industriel des trentes glorieuses ? Les jeunes générations poussent à la responsabilité sociétale et environnementale depuis déjà quelques années, et il semble qu’elles aient embarqué le reste de la population avec elles, ce qui est une bonne nouvelle ! Car moins consommer, mais consommer mieux, qui ne serait plus d’accord avec ce slogan ? 
Notre président semble avoir entendu la voix de la France : “Il nous faudra bâtir une stratégie où nous retrouverons le temps long, la possibilité de planifier, la sobriété carbone, la prévention, la résilience, qui seuls peuvent permettre de faire face aux crises à venir.”

Notre rapport à la croissance, à l’environnement, à la mondialisation change

D’après ce même sondage, 61% de nos compatriotes estiment que “notre rapport aux autres, à l’environnement, à la croissance et à la mondialisation” ne pourra plus jamais être comme avant. La RSE va atteindre sa vraie dimension, qui n’est pas de façade, mais de véritable prise de conscience des enjeux du siècle. Nous entrons réellement dans le XXIe siècle, celui de l’écologie, et d’une nouvelle relation, plus heureuse, plus sobre, plus respectueuse envers l’environnement. Car, maltraiter la biodiversité, chambouler les écosystèmes, accélérer la déforestation et relâcher toujours plus de CO2 et d’émissions de gaz à effet de serre dans l’atmosphère nous mène à des crises telle que celle que nous traversons
Alors, les Français semblent d’accord pour dire qu’il faudra désormais moins d’individualisme, et une plus grande conscience collective. 

Penser le monde d’après : un monde plus vert

150 membres ont été tirés au sort, qui se sont réunis dans le cadre d’une convention citoyenne pour le climat, et ils ont envoyé 50 propositions au chef de l’Etat et au gouvernement, pour sortir de la crise et envisager un monde plus respectueux et plus fort. Ils proposent d’encourager les relocalisations en France, ce qui s’accorde avec la volonté des Français, dont le sondage révèle que 93% d’entre eux veulent que l’Etat garantisse l’autonomie agricole de la France, tandis que 92% d’entre eux souhaitent que des mesures soient prises pour la relocalisation des entreprises industrielles françaises. 
Souhaiter un monde plus vert, c’est-à-dire plus en accord avec la nature qui nous abreuve de ses bienfaits ; c’est-à-dire plus respectueux de cet environnement qui nous renvoie du mal en retour, lorsque l’on brise son équilibre, comme la pandémie de Covid-19 nous le prouve, c'est comprendre les véritables enjeux de notre temps. Nous ne pouvons pas gagner sur tous les tableaux, faire à la fois des économies et obtenir le meilleur. Nous avons tous conscience aujourd’hui que la nature a une valeur, et qu’elle ne peut se vendre ou s’acheter au rabais. C’est pourquoi nous avons, depuis le début, tenu à reboiser et entretenir les forêts françaises par une sylviculture raisonnée, dirigée vers une résilience des écosystèmes et en faisant vivre et travailler des pépiniéristes et des planteurs français
Ne prétendons pas sauver la planète en vendant à moindre coût des plants d’arbres qui seront plantés à l’autre bout du monde et peut-être jamais entretenus. Occupons-nous ici et maintenant de notre jardin, balayons devant notre porte et faisons advenir cette société que nous appelons de nos voeux, où la consommation irraisonnée fait place à la sobriété ; où les choses se paient leur juste prix ; où la valeur du travail de l’homme et de la nature est considérée et respectée. Où l’écologie et l’enrichissement de la biodiversité ne sont pas des slogans ou de vains mots, mais le résultat d’un lent et patient labeur. 
 

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